L’historique
En janvier 2022, j’ai découvert que l’école de mes enfants scolarisait des enfants sans abri.
Sidération ! Actions d’urgence, brassage de vent dans tous les sens, beaucoup de tristesse et d’énergie dépensée pour soutenir ces enfants et leurs familles.
Trois ans ont passé, les actions se sont multipliées, et un déménagement récent m’a éloignée de cette école et des actions concrètes locales, mais j’ai gardé le lien avec les collectifs d’aide et avec certaines familles formidables.
J’ai notamment gardé un contact étroit avec Sekinat, une maman isolée et ses trois filles.
Pendant deux ans, cette famille a logé dans 9m². Ces derniers mois, elles avaient trouvé un peu de répit, toujours logées à l’hôtel, mais dans un mini-studio. A quatre. Inadéquat, mais vivable. Attendant que les méandres des démarches de demande d’asile, recours, ré examens, accordent enfin un peu d’attention et de crédit à leur histoire de vie.
Aujourd’hui
Cette famille va vivre une aberration qui n’est malheureusement pas unique. Je l’ai déjà vue se produire.
Le jour des trois ans de sa fille cadette, la maman et ses trois filles (13,11 et donc 3 ans), va être mise à la rue de son hôtel. Bon anniversaire, petite demoiselle.
Cette famille, ça pourrait être la mienne si j’étais née au Nigéria. Cette maman a fait des études, a monté une entreprise, travaillé avec succès, avait une vie heureuse. Mais pour sauver ces filles des traditions de sa belle famille et des violences qui en découlaient, elle a tout quitté, du jour au lendemain. Elle a fui, ses filles sous le bras, seule, dans l’urgence, dans la menace violente de sa belle-famille. Depuis que je la connais, sa force incroyable, sa volonté de fer, et sa générosité sans faille ne cessent de forcer mon respect. J’ai beaucoup de chance d’avoir rencontré cette belle personne aux valeurs si fortes, au combat si vital.
Elle contacte toutes les pistes que nous lui proposons, elle dépense beaucoup d’énergie pour trouver des solutions. Sans papiers, tout est bloqué.
A la recherche d’un logement
Des familles amies sont prêtes à l’aider financièrement, il faut un bon coup de chance pour tomber sur une agence ou une personne privée qui accepte un dossier comme le sien, mais nous gardons espoir, je ne doute pas que Sekinat puisse convaincre. A priori, le logement est sur la bonne voie, mais maintenant, il va falloir le financer…
Aider financièrement
A défaut de pouvoir lui proposer un logement, je vais donc proposer ce que je sais faire : un cours de dessin !
Un cours de dessin solidaire où les fonds sont destinés à payer un loyer.
Si vous participez à la cagnotte, dites-vous que même 5 euros peuvent aider. Ca ne paie pas un louer de 650€, mais c’est un début.
Voici la cagnotte solidaire pour soutenir cette famille :
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Participer au cours
En l’échange de votre participation, ou même sans participation, je vous propose de participer au cours solidaire.
Nous parlerons « Mise en page », avec un voyage imaginaire… au Nigeria !
Vous pouvez télécharger le différé ici.
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